Profession : enfant de président


Au cœur d'une polémique sur sa probable élection à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (EPAD), le fils du président de la République s'est expliqué, mardi 13 octobre sur le plateau de France 3. Interrogé sur sa détermination à aller au bout de sa candidature, Jean Sarkozy a répondu par l'affirmative. "Bien sûr, a-t-il dit, j'ai réfléchi beaucoup à cette question avant de me porter candidat."

"Depuis deux ans que je suis élu au conseil général, j'estime que mon devoir n'est pas d'attendre, mais de prendre des responsabilités parce que c'est mes électeurs qui me le demandent", s'est justifié le conseiller général des Hauts-de-Seine. Questionné sur les soupçons de népotisme proférés par l'opposition, Jean Sarkozy a répondu que "les attaques et les critiques [faisaient] partie du jeu politique. Je n'ai pas envie de me plaindre, j'ai envie d'agir", a-t-il précisé en balayant les accusations de favoritisme. "Jamais, depuis le début de mon parcours, je n'ai été nommé. Je tire ma légitimité de l'élection et du suffrage universel. Je suis un élu de la République", a-t-il dit.

Les critiques ont notamment porté sur le jeune âge de Jean Sarkozy et sur son manque de qualification. Il a fait valoir qu'il n'avait pas ménagé sa peine depuis son élection au conseil général des Hauts-de-Seine, travaillant "douze heures par jour" et occupant "le terrain comme le fond".